La fonction symbolisante de l’objet 1/2
René Roussillon est membre titulaire de la Société psychanalytique de Paris et professeur de psychologie clinique à l’Université Louis-Lumière de Lyon. La liste de ses ouvrages conséquente.
C’est un article qui fut publié dans un premier temps en 1997 dans la Revue Française de Psychanalyse[1]. Il appartient également au recueil de textes intitulé Agonie, clivage et symbolisation[2]. Cet ouvrage fondamentalement clinique, comme le souligne l’auteur, vise tout de même à proposer un modèle concernant ce que Roussillon nomme « les souffrances identitaires-narcissiques ». Ce modèle vise ainsi, au travers de différentes approches et de différents tableaux cliniques, d’exposer certains processus psychiques qui seraient selon lui typiques de ces formes de pathologie du narcissisme.
« Je propose un modèle de de leur agencement [celui des processus psychiques] et de la fonction intrapsychique et intersubjective fondé sur l’hypothèse d’une organisation défensive contre les effets d’un traumatisme primaire clivé, et la menace que celui-ci, soumis à la contrainte de répétition, continue de faire courir à l’organisation de la psyché et de la subjectivité. »[3]
Ce modèle s’appuie également fortement sur un autre écrit, « La métapsychologie des processus et la transitionnalité », que l’on peut trouver ici :
Revue française de psychanalyse (Paris). 1995. Lien vers Gallica
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5452348t.image.langFR
L’article « La fonction symbolisante de l’objet »
J’ai choisi de commenter cet article, car d’un point de vue théorique, il tente d’approfondir ce qui permettrait à un sujet d’advenir, et cela, en passant par une théorie de la mise en place chez ce futur sujet d’un appareil de symbolisation. Cette théorie décrit ainsi la réponse de l’Objet à certaine phases du développement.
D’un point de vue clinique, les tableaux que décrit Roussillon, me semblent tout à fait en résonnance avec ceux que je peux rencontrer chez certains enfants que je peux rencontrer au Placement Familial Spécialisé où je travaille. Et plus particulièrement celui d’une petite fille qui m’a semblé pouvoir être éclairé par cette lecture.
Cette perspective de l’advenue d’un sujet, liée à l’apparition de son appareil de symbolisation, est une direction de travail que poursuit Roussillon depuis plusieurs décennies, cela dans les traces, entre autres, évidemment de Freud, mais aussi Winnicott, Bion ou Green.
« Telle est la fonction symbolisante de l’objet, si l’on accepte de superposer le développement de la symbolisation avec la fonction d’appropriation subjective et subjectivante. »[4]
C’est aussi pour moi la capacité a entré dans une discussion fine avec Winnicott qui me semble être un des apports les plus intéressants de Roussillon.
Dans ce texte, « La fonction symbolisante de l’objet », d’emblée on peut noter l’équivocité qui se retrouvera tout au long de l’article, du mot « objet ». Il désignera ainsi la mère, ou plutôt le sujet qui assume la fonction maternelle, puis le père, ou le sujet assumant la fonction paternelle. l’objet désigne ici ce que Roussillon appelle aussi, « l’autre-sujet », cet Autre qui s’occupe du sujet en devenir. On l’écrira alors l’Objet. Enfin il peut désigner d’autres types d’objets, plus difficilement représentables, mais pouvant être instanciés parfois par des objets matériels il me semble.
Dans sa description du processus visant le développement de cet appareil de symbolisation, Roussillon veut ainsi ajouter la dimension qualitative, à la dimension quantitative, qui lui semble avoir déjà été décrite par Freud, puis entre autres par les travaux de Benno Rosenberg, avec ses travaux sur le masochisme comme gardien de la vie.[5]
Comment donc advient la symbolisation ? Quelles en sont les conditions ou pré-conditions, avant même la possibilité de pouvoir faire intervenir ce que l’on peut rassembler sous le nom de tiercité, fonction tierce, fonction paternelle, etc. ? C’est l’axe principal de la réflexion que propose ici Roussillon, qui prend également son origine dans certaines élaborations de Winnicott que l’on verra plus loin.
Nous avons retenir de cette réflexion deux axes :
- Le détruit/trouvé de l’Objet (en lien donc avec l’élaboration de Winnicott) et les « pré-conditions » de ce détruit/trouvé.
- Le transfert de l’Objet vers d’autres objets
S’étayer sur l’objet ?
Freud, en effet, avait ouvert un champ de questions avec ce que l’on nomme la théorie de l’étayage. Roussillon reprend donc les avancées des kleiniens, et plus précisément celles de Bion et surtout Winnicott, pour affiner cette première étape théorique.
Mais il conteste ce que peut induire le mot « étayage ». En effet, ce mot induirait selon lui la possibilité que la mise en place de l’activité représentative chez un sujet soit en quelque sorte issue d’un programme de développement, qui inclurait l’environnement certes, mais uniquement à une place de soutien.
Roussillon expose alors l’endroit de la théorie qu’il vise dans cet article, à savoir : en quoi le sujet en voie d’advenir nécessite la mise en place de son appareil de symbolisation, et en quoi cet appareil de symbolisation nécessite un apport de l’environnement, plus précisément, un apport de l’objet primaire, de l’Objet.
Pour Roussillon, c’est donc cet apport qu’il faut être à même de mieux caractériser si l’on veut comprendre la genèse de l’appareil de symbolisation. D’autre part, il lui semble possible de poser une première hypothèse sur la nature de cet apport : ce serait un rapport entre le futur sujet et son objet primaire transféré progressivement dans le rapport que le sujet entretiendra cette fois avec sa propre activité de symbolisation.[6]
Dans cette perspective, la psychose étant une structure où le fonctionnement de l’appareil de symbolisation ( le « pensoir » selon Bion) est généralement le plus atteint, « les différents modes de fonctionnement psychique présentent des modes de rapport à la symbolisation, à ses appareils et à ses fonctions qui sont différents et spécifiques »[7], que ce soit au niveau de la symbolisation secondaire (langage), primaire (représentations de choses), ou encore dans le fonctionnement onirique.
En effet, le transfert dans la psychanalyse concerne, pour Roussillon (dans la lignée d’André Green également), aussi bien, l’analyste, que la situation (la notion de « site analytique – situation analysante » de Jean-Luc Donnet par exemple), qui comprend quant à elle en premier lieu, l’appareil de langage.
Pour l’auteur, c’est donc en s’appuyant, dans le cadre d’une psychanalyse, sur ce transfert du sujet sur la situation analytique et ses appareils de symbolisation (au premier rang desquels, comme on l’a dit, on retrouvera donc le langage, mais aussi chez les enfants, le jeu) que l’on pourra effectuer une sorte de reconstruction, théorique et clinique, de la mise en place du rapport primitif du sujet à ses propres appareils de symbolisation.
Cette mise en place est donc censée avoir déjà eu lieu, via un premier transfert, effectué préalablement dans son histoire et préhistoire, du rapport du sujet avec son objet primaire vers ses objets oedipiens, et enfin vers ses premiers appareils de symbolisation. Selon Roussillon, la situation analytique, et son principe de régression/transfert, va ainsi permettre d’en savoir un peu plus sur certaines étapes du développement du sujet.
Dans une perspective développementale, il existe en effet plusieurs formulations théoriques pour décrire des modes de fonctionnement sujet-objet qui ont pu être nécessaires au développement de l’individu. Le point commun de ces modes de relations du sujet avec ses objets premiers pourrait être le fait qu’ils sont censés écarter une confrontation trop directe avec ces mêmes objets, une confrontation qui pourrait être, pour le sujet désorganisante. Ces modes relationnels primaires vont alors finir par constituer ce que Philippe Jeammet appellent « des acquis » quant à la structuration du sujet[8]. Selon cet auteur qui a travaillé le champ de l’adolescence, les modes d’identification qui vont pouvoir se mettre en place comme autant de solutions pour l’adolescent, vont dépendre de ces « acquis ». Autrement dit, des relations antérieures sécurisantes que le sujet a pu avoir avec ses objets primaires.
Ces « acquis », ces relations objectales fondamentales, ont été décrites dans un premier temps par Freud sous les termes d’activité d’étayage du nourrisson par la mère (encore que la notion d’étayage fait débat et renverrait chez Freud à un développement psychosexuel plutôt solipsiste), ou, de façon originale, par Winnicott, avec l’aire transitionnelle où l’enfant a pu faire usage de l’objet sans qu’il lui reconnaisse une existence propre, se construisant la capacité illusoire de créer cet objet au moment où il en a eu besoin. Ce fonctionnement omnipotent transitoire, mais nécessaire, aboutira selon Winnicott à ce qu’il a appelé « la capacité à être seul en présence de la mère »[9], où l’Objet change cette fois de statut, il constitue une sorte de cadre pour l’enfant.[10] Nous reviendrons sur cela plus loin.
Pour revenir à Roussillon, l’objectif de cet article est de mieux dégager les aspects de cette fonction symbolisante des différents objets qui interviennent comme on l’a vu à différentes périodes, c’est-à-dire finalement, d’être en mesure de mieux décrire d’une part ce premier transfert des rapports sujet-Objet, au cœur du procès du sujet selon lui. Puis dans un second temps, de pouvoir penser la place et le positionnement de l’analyste avec certains patients, afin d’accompagner ou de relancer la dynamique de construction et de transfert des rapports sujet-appareils de symbolisation.
La question de la fonction symbolisante proprement dite
Pour Roussillon, il lui semble que jusqu’à présent, seules deux conditions ou pré-conditions à la mise en place d’appareils de symbolisation, ont été abordées dans la théorie, et qu’elles visent plutôt les objets oedipiens :
1) Une condition économique :
« La première a trait à la fonction pare-excitante ou pare-quantité de l’environnement »[11]
Classiquement, après Freud, le traumatisme surgit lorsque l’excitation déborde les possibilités de liaison ou de décharge de l’appareil psychique de l’infans. Il est donc nécessaire que la quantité d’excitation à lier reste dans les capacités du sujet, pour que « le passage de l’hallucination-perceptive à la simple représentation de chose » soit possible.
En effet, l’excitation induite principalement par l’absence de l’objet entraîne la nécessité chez le sujet d’user de la représentation (de la chose hallucinée) pour s’assurer une certaine continuité psychique. Cela est possible, mais dans une certaine limite de temps. On pourrait ajouter que la trop grande présence de l’objet peut induire également une excitation pénible pour le sujet, mais qu’il lui sera peut-être plus difficile d’user du même recours.
2) Une condition qualitative :
Celle-ci est toujours en lien avec l’appareil de protection (le Reizschultz freudien traduit par « protection contre l’excitation » par Laplanche et Pontalis, et qui fut introduit par Freud dans « Au-delà du principe de plaisir » en 1920 et utilisé dans « Note sur le bloc magique » de 1925 mais aussi « Inhibition, symptôme et angoisse » de 1926[12]) contre les excitations externes, mais cette fois, c’est le repérage de la manière dont ce Reizschultz est mis en œuvre.
Mais Roussillon relie cependant cet aspect qualitatif de la fonction pare-excitante à la triangulation oedipienne (« l’attracteur oedipien »). Les prémices de celle-ci ayant été conceptualisée par différents auteurs (Il cite « La censure de l’amante » chez Michel Fain ; « la menace de castration » chez Freud ; on ajoutera quant à nous Lacan et la place du phallus dans le triangle enfant-mère-phallus, dans son séminaire La relation d’objet ).[13]
Il est vrai que le pare-excitations chez Freud était à l’origine issu d’un modèle psychophysiologique, et semblait plutôt appartenir au sujet lui-même, c’est-à-dire que ce pare-excitation n’était pas spécialement relié à une caractéristique de l’objet primaire ou à une éventuelle fonction symbolisante de ce dernier. Dans les modèles actuels, le pare-excitation semble donc s’être transféré du sujet vers l’écart, vers le rapport entre ce sujet et son objet primaire, son Autre primordial.
Tous ces repères, que l’on ne fait que rappeler rapidement, fournissant « la matrice de la fonction symbolisante des objets oedipiens » ne semblent pas suffisants pour Roussillon pour aborder une certaine clinique, précisément, celle qu’il a nommé « les souffrances identitaires-narcissiques ». Ou autrement dit, une fois que la fonction de cette Tiercité, ce cadre oedipien, est posée comme condition générale de la symbolisation, il n’en reste pas moins la tâche au clinicien-théoricien de décrire plus finement comment ce cadre est « subjectivé », autrement dit comment le sujet s’approprie cette condition générale.
A ces premières conditions de mise en place de la fonction symbolisante, Roussillon accroche alors la notion de « fonction contenante maternelle ou parentale », ou encore celle de « rêverie maternelle » chez Bion. Ces auteurs ont en effet décrit certaines caractéristiques du côté de l’Objet.
Ces différentes notions ou références renvoient donc cette fois à une modalité de présence réflexive de l’objet, censée être en mesure d’accueillir, de transformer, et finalement de lier l’excitation en provenance du sujet, dans le but de lui permettre de déployer ses propres capacités représentatives.
Mais, cette « rêverie maternelle » reste pour Roussillon, une « vraie » rêverie des analystes qui se contenteraient de prendre une métaphore, certes heuristique, pour une vraie description. « L’abstraction des formulations de W. Bion concernant la transformation des éléments bêta en fonction alpha, a paradoxalement elle aussi pris une valeur métaphorique dans l’échange interanalytique. »[14]
Winnicott contre Bion
Devant les problèmes posés par « la rêverie maternelle », Roussillon fait alors appel à Winnicott pour souligner deux problèmes permettant d’introduire une discussion plus fine avec ce dernier.
1) Comment s’effectue le passage, le transfert des fonctions assurées tout d’abord par la mère ou son substitut, vers le futur sujet ?
En somme, comment le sujet en vient à assumer lui-même la fonction maternelle, ou la rêverie maternelle ? Est-ce « simplement » par identification ? Cela paraît en effet difficile. Roussillon souligne justement que nous sommes en-deçà d’une possible identification de ce type, que l’identification qui est convoquée généralement pour expliquer ce transfert fait partie du problème lui-même.
2) Le second problème peut être décrit à partir de la situation analytique en tant que l’analyste peut être un objet à la fois pris dans le narcissisme du sujet, c’est-à-dire imaginairement identique pour le sujet, et un objet gardant une part d’altérité, car il reste un Autre sujet.
Pour Roussillon c’est « le problème de l’articulation de deux faces de la fonction symbolisante des objets. Ils sont à la fois – c’est la difficulté que je notais plus haut concernant l’Œdipe – objet à symboliser, dans leur différence, leur altérité, leur manque, et objets « pour » symboliser. »[15]
Ce que Roussillon veut avancer, c’est que cette clinique des « souffrances identitaires-narcissiques » lui semble mettre en avant le fait que si la triangulation n’existe pas (et même si elle finit par exister mais que l’on se place dans le temps précédent sa mise en place, celui d’un face à face avec l’objet) il reste à tenter de saisir comment le sujet en vient à symboliser l’altérité de cet objet, en s’appuyant sur ce même objet.
L’objet « pour » symboliser désignant ainsi « l’objet en tant que celui-ci se prête au jeu de la symbolisation du sujet, en tant qu’il accepte d’effacer ou d’atténuer le rappel de son altérité pour permettre celle-ci. »[16] Cet aspect de l’objet sera alors à articuler avec la notion d’utilisation de l’objet chez Winnicott que l’on va détailler plus loin.
C’est à ce point que l’on peut faire un petit parallèle avec Lacan. Roussillon transforme l’Objet, ou plutôt la rencontre avec l’altérité de l’Objet, en ce qu’il appelle un « autre-sujet ». Car en effet, cette part d’inconnu chez l’Objet qui résiste au futur sujet provient du fait que cet Objet est également lui-même un sujet, et non pas simplement un objet. Il me semble que c’est précisément un des aspects du grand Autre chez Lacan (la part d’altérité absolue), que l’on peut retrouver notamment dans ses développements lors du séminaire sur La relation d’objet. Que veut ce sujet, que me veut-il. Pourquoi ces allées et venues ? etc.
Autre point qui me paraît intéressant. Lacan essaie de bien distinguer la privation, la frustration la castration dans leurs rapports aux dimensions symbolique, imaginaire et réel. (Vous pouvez lire mes notes ici : Notes sur le Séminaire LA RELATION D’OBJET – Les trois formes du manque d’objet (28/11/1956) ) S’il tente de mieux faire sentir ce qu’est la frustration, comme plaque tournante par rapport à l’entrée dans le symbolique, comme moment essentiel et fugitif, mais surtout particulièrement dépendant de la réponse que l’Autre va apporter à la demande du sujet[17], c’est également pour essayer de saisir, il me semble, la place et la qualité de présence de l’Autre, au sein du procès du sujet, autrement dit au sein des processus visant la construction des appareils de symbolisation de ce futur sujet.
Dans ses développements, Lacan place comme objet fondamental, l’objet phallique. Mais ce n’est pas pour rien qu’il est lui aussi en dialogue avec Winnicott dans ce séminaire, qui est un séminaire portant finalement sur la fonction maternelle.
Roussillon tente donc de dégager, dans ce dialogue avec Winnicott, les modalités de présence de cet Autre dans le rapport que ce dernier peut entretenir avec le futur sujet. Il essaie d’articuler ces modalités avec leurs conséquences sur les possibilités de symbolisation du côté du sujet. Tout comme Lacan essaie de cerner comment la mère peut introduire son enfant à l’ordre symbolique.
Mais Roussillon adopte quant à lui la perspective de Winnicott ainsi que son vocabulaire. A savoir que Roussillon distingue ce qu’il nomme « le rapport à l’objet » de l’expression « la relation d’objet », afin d’introduire la notion winnicottienne « d’utilisation de l’objet ». Ainsi « le rapport à l’objet concerne la dialectique qui s’établit entre la relation à l’objet et l’utilisation de l’objet. »[18]
La notion « d’utilisation de l’objet » chez Winnicott désignera alors pour Roussillon ce que l’on a décrit de l’objet « pour » symboliser, à savoir les modalités de présence de l’objet permettant au futur sujet de mettre en place une relation d’objet.
Le processus qui mène de l’usage d’un objet à la relation d’objet est décrit par Winnicott à l’aide de « la destruction de l’objet », en lien avec les phénomènes transitionnels.
Nous nous pencherons donc la prochaine fois sur Winnicott et l’article « Objets de l’’usage d’un objet’ », afin de rappeler quelques éléments sur le modèle qu’il propose de l’accès à la réalité par le sujet. Car c’est un problème concomitant à celui de la constitution de l’Objet et des appareils de symbolisation du sujet. Puis nous reviendrons à Roussillon dans un second temps.
[1] RFP 1997, vol. 61, no 2.
[2] René Roussillon, Agonie, clivage et symbolisation, PUF, 2008.
[3] René Roussillon, Agonie, clivage et symbolisation, PUF, 2008, p.9
[4] René Roussillon, Agonie, clivage et symbolisation, PUF, 2008, p.169
[5] « […] la symbolisation ne va pas de soi, [qu’] elle est le fruit d’un travail interne qui requiert plus que la simple retenue de la décharge […] », René Roussillon, Agonie, clivage et symbolisation, PUF, 2008, p.169
Lire à ce sujet, Benno Rosenberg et Claude Le Guen, Masochisme mortifère et masochisme gardien de la vie, PUF, 2003.
[6] « Les caractéristiques du rapport primaire à l’objet tendent à se transférer dans le rapport du sujet à l’activité de symbolisation et à la ‘reconnaissance’ symbolique qu’il pourrait en attendre. », p.170
[7] René Roussillon, Agonie, clivage et symbolisation, PUF, 2008, p.171
[8] Philippe Jeammet, « Les enjeux des identifications à l’adolescence », in Psychothérapie de l’enfant et de l’adolescent, sous la direction de Claudine Geissmann et Didier Houzel, Bayard, 2003.
[9] D.W. Winnicott, « La capacité d’être seul », 1958, in De la pédiatrie à la psychanalyse, Payot,1969.
[10] Vous trouverez quelque chose de plus développé ici : Narcissisme et adolescence – première partie
[11] René Roussillon, Agonie, clivage et symbolisation, PUF, 2008, p.172
[12] Il semble que Freud ait postulé dès 1895 l’existence d’appareils protecteurs à l’endroit des excitations externes. Cette nécessité d’appareils protecteurs serait à relier à l’importance posée du principe d’inertie du système neuronique.
[13] « Le pare-excitation par excellence est le fruit de la tiercité qui fonde le caractère organisateur de la double différence, des sexes, des générations. », René Roussillon, Agonie, clivage et symbolisation, PUF, 2008, p.173
[14] René Roussillon, Agonie, clivage et symbolisation, PUF, 2008, p. 173.
[15] René Roussillon, Agonie, clivage et symbolisation, PUF, 2008, p. 174
[16] René Roussillon, Agonie, clivage et symbolisation, PUF, 2008, p.175
[17] Lacan, La relation d’objet, p. 100 et 101
[18] René Roussillon, Agonie, clivage et symbolisation, PUF, 2008, p. 175
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