Aux sources pulsionnelles de l’invention technique

Paris, le 29 novembre 2013.
Un début d’essai sur psychanalyse et technique à partir du concept de pulsion.

Pour une anthropologie psychanalytique de la technique (numérique)

Comme le titre de ce post l’indique, j’aimerais essayer de travailler les liens entre la psychanalyse et la technique. Mis à part quelques exceptions il me semble, il apparaît que c’est un domaine peu exploré. On pourrait considérer Harold Searles par exemple comme un pionnier avec son ouvrage L’environnement non-humain. Certes, il est vrai que [...]

La fonction symbolisante de l’objet 1/2

Paris, le 24 octobre 2011.
Je tente ici un commentaire de l’article de René Roussillon « La fonction symbolisante de l’objet » publié dans « Agonie, clivage et symbolisation ». Je le fais dans le but de lire également un article particulièrement intéressant de Winnicott « Objets de l’’usage d’un objet’ » publié dans « La crainte de l’effondrement et autres situations cliniques ». J’espère pouvoir avancer quelques propositions quant à la relation que l’on peut entretenir avec « la matière numérique » comme les jeux vidéo, en usant justement du modèle que propose Winnicott.

Notes sur « Une histoire de machines, de vampires et de fous » – Episode 2

Paris, le 5 septembre 2011.
Tentons d’avancer sur le livre « Une histoire de machines, de vampires et de fous », en notant ses références aux méditations cartésiennes, et en cherchant à cerner la méthode employée par le philosophe.

Notes sur le Séminaire LA RELATION D’OBJET – Introduction (21/11/1956)

Des notes sur cette première séance en date du 21 novembre 1956 … où Lacan critique la notion d’objet satisfaisant, avec comme visée d’essayer d’avancer sur la conception de la mère, à partir de son rapport au phallus.
Paris, le 14 mai 2011.

Notes sur le Séminaire LA RELATION D’OBJET – introduction

Afin de travailler sur la notion de jouissance (par exemple dans les rapports homme-machine), sur celle de phallus (autour des objets médiateurs), j’ai décidé de travailler sur ce séminaire pour m’ouvrir, je l’espère, quelques possibilités d’approcher ce que j’essaie de chercher en ce moment. Ce ne sont que des notes autour des différentes séances de ce séminaire…
Paris, le 3 mai 2011.

Le choix du prénom ou la logique narcissique de l’Idéal du Moi : dernière partie

Le choix du prénom est une étape, un moment incontournable dans ce que l’on peut appeler la préhistoire de l’enfant. Nous tentons ici de proposer une hypothèse qui placerait le concept d’Idéal du Moi chez Freud au coeur du choix du prénom d’un enfant. Nous examinerons d’autres textes sur thème, puis nous examinerons les limites de notre recherche, tout en soutenant l’intérêt de cette hypothèse pour la clinique.

Le choix du prénom ou la logique narcissique de l’Idéal du Moi : seconde partie

Le choix du prénom est une étape, un moment incontournable dans ce que l’on peut appeler la préhistoire de l’enfant. C’est une étape complexe car s’y expriment des choix conscients, des compromis entre les parents, et que nous supposons que s’y manifeste aussi une certaine surdétermination inconsciente. Nous nous sommes proposés d’étudier cette surdétermination inconsciente au regard de l’idéal du moi chez Freud. Nous continuons d’explorer dans cet article la genèse de ce concept dans les écrits freudiens.

Le choix du prénom ou la logique narcissique de l’Idéal du Moi : première partie

« Ce que tes aïeux t’ont laissé en héritage, si tu veux le posséder, gagne-le », Goethe, Faust, première partie.

Le choix du prénom ou la logique narcissique de l’Idéal du Moi : Introduction

« De tous les phonèmes, de tous les mots ainsi entendus par l’enfant, il en est un qui va être d’une importance primordiale, assurant la cohésion narcissique du sujet : c’est son prénom. »
Françoise Dolto, L’image inconsciente du corps, p.46

A quoi résiste la psychanalyse ? Entretien avec Pierre-Henri Castel

J’ai effectué cet entretien avec Pierre-Henri Castel en 2006 lors de la sortie de son ouvrage A quoi résiste la psychanalyse ?
Une partie devait être publiée dans Les Lettres Françaises. Ce ne fut pas le cas finalement. Je le mets aujourd’hui en ligne car le livre dont il est question est particulièrement intéressant pour le débat sur les enjeux actuels de la psychanalyse.

Psychanalyse et adolescence

Freud n’a pas théorisé le processus de l’adolescence tel que nous le concevons aujourd’hui. Après avoir été une « crise », l’adolescence est devenue un « processus » au sein de la théorie psychanalytique.
Je vous propose ici un parcours au fil de mes lectures sur l’évolution, au sein de la théorie psychanalytique, du concept d’adolescence.
Je termine ce parcours avec le concept de subjectivation, qui a pris beaucoup de place dans les recherches actuelles autour de l’adolescence.