Archive de mars, 2011


De « l’institution »

« N’avons-nous pas le devoir de rendre « habitables » ces lieux désertiques dans lesquels se sont égarés, souvent à jamais, ceux que nous nommons psychotiques ? », Jean Oury, « Psychothérapie institutionnelle : transfert et espace du dire » in L’information psychiatrique, 59, 3, 1983, 423.
Paris, le 18 mars 2011.

Etude sur le courant de recherche des interactions précoces – dernière partie

L’observation et l’analyse des interactions parents-bébé ont une histoire plutôt courte, moins de soixante ans. Largement investi par une partie de la psychanalyse, l’observation du très jeune enfant et la confrontation de celle-ci avec les théories issues des reconstructions au sein des cures n’a cependant pas manqué de produire des polémiques dans le milieu analytique. Je souhaitais faire un panorama de ces recherches afin de mieux s’y retrouver. Voici la seconde et dernière partie qui se penche sur les outils d’évaluation des interactions précoces.

Etude sur le courant de recherche des interactions précoces – première partie

L’observation et l’analyse des interactions parents-bébé ont une histoire plutôt courte, moins de soixante ans. Largement investi par une partie de la psychanalyse, l’observation du très jeune enfant et la confrontation de celle-ci avec les théories issues des reconstructions au sein des cures n’a cependant pas manqué de produire des polémiques dans le milieu analytique. Je souhaitais faire un panorama de ces recherches afin de mieux s’y retrouver. Voici la première partie.

Le choix du prénom ou la logique narcissique de l’Idéal du Moi : dernière partie

Le choix du prénom est une étape, un moment incontournable dans ce que l’on peut appeler la préhistoire de l’enfant. Nous tentons ici de proposer une hypothèse qui placerait le concept d’Idéal du Moi chez Freud au coeur du choix du prénom d’un enfant. Nous examinerons d’autres textes sur thème, puis nous examinerons les limites de notre recherche, tout en soutenant l’intérêt de cette hypothèse pour la clinique.

Le choix du prénom ou la logique narcissique de l’Idéal du Moi : seconde partie

Le choix du prénom est une étape, un moment incontournable dans ce que l’on peut appeler la préhistoire de l’enfant. C’est une étape complexe car s’y expriment des choix conscients, des compromis entre les parents, et que nous supposons que s’y manifeste aussi une certaine surdétermination inconsciente. Nous nous sommes proposés d’étudier cette surdétermination inconsciente au regard de l’idéal du moi chez Freud. Nous continuons d’explorer dans cet article la genèse de ce concept dans les écrits freudiens.

Le choix du prénom ou la logique narcissique de l’Idéal du Moi : première partie

« Ce que tes aïeux t’ont laissé en héritage, si tu veux le posséder, gagne-le », Goethe, Faust, première partie.

Le choix du prénom ou la logique narcissique de l’Idéal du Moi : Introduction

« De tous les phonèmes, de tous les mots ainsi entendus par l’enfant, il en est un qui va être d’une importance primordiale, assurant la cohésion narcissique du sujet : c’est son prénom. »
Françoise Dolto, L’image inconsciente du corps, p.46

Handicap et psychanalyse – Dernière partie

« L’altérité d’autrui ne peut être reconnue qu’à condition de trouver un lieu intérieur pour être ressentie, investie et discutée, au prix d’affronter l’ambivalence foncière liée à la dépendance originelle vis-à-vis de la psyché de l’autre. Ce lieu intérieur à l’œuvre dans tout lien, ce lieu de l’intériorité est donné et toujours à construire avec la parole, issue du façonnage par les mots de l’autre. ».
Ces phrases sont issues d’un éditorial du numéro de la revue Le Coq Héron, « Figures de l’autre en soi ».